Jean-Claude Marsan et Tex Dawson
Carnets du mont Royal
Montréal, Les Heures bleues, coll. « Carnets »,
2017, 128 p., 39,99 $.
Montréal en
Montérégie!
Voilà que
paraît le 25e ouvrage de la collection « Carnets », publiée
aux éditions Les heures bleues. Écrit par Jean-Claude Marsan et illustré par Tex
Dawson, les Carnets du mont Royal sont
les 4e consacrés à la Métropole, après Carnets de Montréal (2007) de François Barcelo et Raynald Murphy, Carnets du Vieux-Montréal (2011) d’Yvon
Massé et Raynald Murphy, et Carnets du
métro (2015) de François Barcelo et Raynald Murphy.
D’entrée de jeu, je dois souligner
la collaboration exceptionnelle de l’architecte, urbaniste et professeur
Jean-Claude Marsan. Autorité en matière d’architecture et de sauvegarde du
patrimoine bâti montréalais, notamment par son engagement à divers organisme
dont Héritage Montréal, personne mieux que J.-C. Marsan peut nous faire
connaître cette montérégienne située au cœur de la Métropole.
Rappelons que « le mont Royal
est un lieu à ce point exceptionnel que le gouvernement du Québec, soucieux de
protéger la valeur inestimable de ses sites naturels et de ses constructions, a
créé, par décret, l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal, en 2005.
Par ailleurs, en janvier dernier, le maire de Montréal, Denis Coderre, a
demandé que le mont Royal soit inscrit sur la liste indicative du patrimoine
mondial du Canada, première étape pouvant mener à sa candidature au patrimoine
mondial de l’UNESCO. »
Outre l’importance historique de
la montagne et des propriétés qui y ont été érigées au fil des ans, cette année
de célébrations du 365e anniversaire de l’île est une occasion
unique de nous rappeler que c’est dans « le voisinage de l’actuel campus
de l’Université McGill, que Jacques Cartier est entré en contact avec les
Iroquois de la petite bourgade fortifiée d’Hochelaga, lors de son second
voyage, le 2 octobre 1535 ».
En fin pédagogue et passionné de
sa ville, « Jean-Claude Marsan nous explique d’abord comment s’est formée
cette montérégienne d’environ huit kilomètres carrés », dont la
géomorphologie l’associe à huit autres collines, dont les monts Saint-Bruno,
Saint-Hilaire, Rougemont et Saint-Grégoire.
L’auteur nous guide « dans une
exploration minutieuse de ce joyau » de son flanc sud, de ses cimetières,
de son flanc nord en passant par le parc du mont Royal. Il suffit de mentionner
l’Université McGill, l’hôpital Royal-Victoria, l’hôpital neurologique de
Montréal, le stade Percival-Molson. Le parc Jeanne-Mance, la voie
Camilien-Houde et l’Hôtel-Dieu pour nous situer.
Nous accompagnons J.-C. Marsan dans
une visite guidée des principales résidences patrimoniales du secteur, racontant
leur histoire et décrivant leur architecture. Tex Dawson y consacre des huiles
et de nombreux dessins qui illustrent l’une ou l’autre des propriétés et
certains détails architecturaux.
Il allait de soi qu’auteur et
illustrateur consacrent quelques pages aux cimetières Mont-Royal et
Notre-Dame-des-Neiges qui « furent les premiers à révéler le potentiel du
mont Royal comme lieu de mise en valeur de la nature à des fins publiques. »
Il en va de même pour « le parc du Mont-Royal aménagé par le père de
l’architecture paysagiste en Amérique du Nord, Frederick Law Olmsted, qui donna
son nom au chemin qui mène à trois sites d’un grand intérêt: la Croix, le
belvédère qui porte le nom du chef huron Kondiaronk et le lac aux Castors qui a
hébergé des castors il y a… 11 000 ans. »
Enfin, la cinquième section du
carnet porte sur le flanc nord du mont Royal où se trouvent, entre autres,
l’Oratoire Saint-Joseph « dont le dôme est le troisième plus gros au monde »,
l’Université de Montréal, l’école Vincent d’Indy et d’autres institutions.
Bonne idée que de visiter la
Métropole, Carnets du mont Royal en
mains.
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